RAPPORT DES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VBG

Les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes ont été comme ce fut le cas partout dans le monde été une occasion d’information et de sensibilisation des autorités et populations de la ville de Bertoua sur les violences basées sur le genre et leurs conséquences sur le bien être de nos communautés.

Etant le point focal de l’Association Women Peace Initiatives, nous avons reçu des affiches et autocollants de la campagne organisée par le Centre pour le Leadership Mondial des Femmes que nous avons utilisé pour les activités qui étaient les suivantes :

1. Entretien avec quelques personnalités de la ville parmi lesquelles :

• Mme le Délégué Régional du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille qui nous a offert l’opportunité d’être paneliste à la cérémonie d’ouverture des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes organisée par la Délégation et de parler des violences familiales et le rôle des armes de petit calibre et armes blanche.
• Le Coordinateur régional de l’ONG Association Enfants-Jeunes et Avenir (ASSEJA) qui nous a offert l’opportunité d’échanger avec les jeunes dont ils ont la responsabilité sur les violences basées sur le genre et leurs conséquences dans nos communautés.
• Le Directeur du CETIC de Nkolbikon qui nous a offert l’opportunité d’échanger avec quelques élèves sur les violences basées sur le genre et leurs conséquences sur le bien être de nos familles.
• Les Délégués départementaux de l’éducation secondaire et de l’éducation de base

1. Causerie éducatives avec les membres de notre association à la clôture des 16 jours d’activisme qui a aussi coïncidé avec la tenue de nos réunions mensuelle statutaires.

Plus de 150 personnes d’horizons divers ont été touchées par notre campagne à Bertoua et toutes sont d’accord sur l’impact négatif des violences basées sur le genre quelque soit leur type et pensent qu’en plus de nos traditions et notre culture qui parfois encouragent ces pratiques, le manque ou la mauvaise éducation sont à l’origine des violences dans nos familles. Une éducation qui pour être efficace devrait à la fois être intellectuelle, morale et spirituelle. D’où l’interpellation répétée des parents pour qu’ils assument leur responsabilité principale qui celle de l’éducation de leurs enfants. Le gouvernement a aussi un grand rôle à jouer en fournissant à ses populations des cadres formels pour l’instruction tout comme les organisations religieuses et de la société civile qui par leurs efforts concourent à l’éducation morale et spirituelle.

Les moments les plus intenses des activités en dehors des échanges ont chaque fois été la distribution des gadgets surtout avec les jeunes.